22 H devant un bar

Il est 22h00 un peu passé, Caiman est devant un bar de Tacoma.

POI a écrit:

"POI on line, problémes pour toi, bouge pas et coupe le comlink"

Caiman coupe tranquillement son commlink et s'adosse au mur, passant sa main dans sa
poche intérieure et en ressort un paquet de clopes. En sortant une, il baisse la tête pour
l'allumer, et en profite pour observer attentivement les alentours, la main prête à plonger
à nouveau à l'intérieur de sa veste, où se trouve son holster.

Une dizaine de minutes plus tard, un taxi s'arrête au bout de la rue.
Un homme en sort, et se remonte lentement la rue.

bon, son pan est fermé, c'est bien, y'a plus qu'a deviner qui ça peut être

#scanne la zone en avançant lentement#

Voyant une voiture s'arrêter, le Caiman se tient prêt à bondir, sans que son visage trahisse la moindre tension.

bon, je cherche un orc d'un certain âge, qui me cherche aussi, et qui doit être moyen content... y'a un bon candidat contre ce mur, en train de fumer une clope... on va tenter l'approche cool

POI se dirige vers la forme adossée au mur, en espérant que le type n'est pas juste un dealer en train d'attendre le chaland (humain entre 25-35 ans, manteau sombre et chapeau de pluie) jusqu'à n'être qu'a un mètre de lui.

"Hé mec, tu saurais pas ou je peux trouver un bar russe sympa ?, on m'a parlé d'un truc "le boris vladich" qui devrais être dans le coin "

L'Ork dévisage l'homme, puis hoche la tête

Ca s'pourrait. Vient, on va boire un verre à la santé du patron.

Dans un bar à proximité, il s'assoit à une table.

Bon, t'es POI je suppose ? Tu sais qui nous a suivi ?

après ces réponses il lui expose les conditions du contrat. [hrp]que j'ai oubliées[/hrp]


edit MJ: je vérifie les conditions et je reposte

#j'attends les renseignements sur le salaire avant de balancer les infos #

10 000 plus les frais de roulement, c'est pas minable, ça payera les frais fixe pendant quelques semaines, et je pourrais consacrer un peu de temps à mes recherches...

" le gang avec lequel vous vous êtes accroché est un petit gang de technies, dirigé par un nommé "wizzer" un rigger, ancien pilote de course. une trentaine de membres, une guerre ouverte avec les yack, du racket et un peu de traffic. un quartier général assumé dans le quartier. ils ont une attitude bizarre pour un gang de rue"

POI s'arrête, prend une inspiration
bon, maintenant les mauvaises nouvelles

" Ce matin 9 Heures, une requête de track à été émise sur ton comlink, quelqu'un a utilisé un decker pas mauvais pour savoir ou te loger. Donc tout ce que tu as fait à partir de ce moment est suceptible d'avoir été observé, y compris ce qu'on fait actuellement".
"Mais c'est pas pour ça que j'ai voulu précipiter la rencontre : qui est Mr Victor, et quel est sont rapport avec l'affaire ?

Mr. Victor c'est le petit nom de notre johnson. Pourquoi ?

et encore une splendide déduction pour POI

" Quelqu'un lui a plastiqué sa boutique, avec lui dedans. Il est dans un hôpital de haute sécurité de doc wagon.
Ce n'est pas seulement l'équipe qui est compromise, c'est toute l'opération. Quoi que l'équipe décide de faire par la suite, il va falloir consacrer du temps et des ressources à nettoyer les emmerdeurs, pas question de monter un run pendant qu'on cherche à nous faire la peau."

POI prends une pause. Porte la main gauche à son chapeau, comme si il allait l'enlever, puis ramène le bras sur la table sans l'avoir fait.
#observe soigneusement la réaction de l'ex flic à la nouvelle#

" Pour le reste, j'ai un certain nombre de données, sur la cible, sont emploi du temps, ses habitudes, ses origines. j'aimerais voir ce que vous avez déjà choppé, et ce que mon prédécesseur est susceptible d'avoir contaminé.
D'ailleurs comment avez vous mis fin à sa collaboration, et pourquoi ?

En entendant le récit du decker, Le Caiman garde un grand calme, et pas une fois il ne cligne des yeux. A peine pousse-t'il un
léger soupir quand il apprend que l'employeur a été victime d'un attentat.

"Mmmh, je peux pas dire que ce soit tout à fait inattendu. Je pense que je vais accélérer la procédure de licenciement."

"Pour ce qui est de ton prédécesseur, il sait pas encore qu'il est viré. Mais il va l'apprendre bientôt. *Très* bientôt. C'est
lui qui a balancé nos infos, probablement par incompétence."

Puis, prenant l'air étrangement gêné, il pose son commlink éteint sur la table

"Comment je peux te balancer toutes les infos qu'il nous a filé sans se faire repérer ? J'y connais rien à ces saloperies...
Mais files-moi l'adresse de ce jobard et je rêgle le problème."

Puis, une idée lui traversant l'esprit, il ajoute

"Au fait, la sécurité de l'hopital de Mr. Johnson, elle est bonne ?"

" Je suis pas allé voir directement, mais la brochure pub parle de clinique top sécurité, le genre de trucs que j'approcherais pas à moins de 10 bornes a moins d'avoir une invitation en bonne et due forme.
Même une reco par la matrice me semble plutôt risqué, DW joue sa réputation sur sa capacité à garantir ses places sécurisées à 100%, sinon personne ne prendrais le risque qu'un mage mette la main dessus, et j'ai jamais entendu parler d'un dépôt DW qui se soit fait braquer."

Encore une pause, régulière comme un métronome, trois inspiration lentes.
#pis il doit avoir les moyens, parce que c'est pas donné ça, franchement pas#

" Pour ce qui est des infos, si elles sont archivées physiquement dans ton com, je devrais pouvoir le faire sans problème et sans trace. Et pour l'adresse, je pense que ça doit pouvoir se faire pareil va me falloir tout ce que tu sais à propos de lui. Et l'heure à laquelle tu l'a eu en communication la dernière fois aussi."

Une autre pause, trois autres respirations
#'faudra penser à ne pas faire de conneries au fait, ou alors j'vais devoir améliorer mon temps à 10 000 mètre esquivé
#

"Mais la priorité pour l'instant, ça serais plutôt couper les ficelles qu'on trainent au cul. Et pour ça faudrais peut être s'y mettre vite, et ensemble. tu as un moyens de contacter le reste de l'équipe, qui ne serais pas par ce comlink ? "

Le Caiman sourit froidement

"Ouais, j'ai jamais eu confiance en ces machins électroniques. On a un rendez-vous physique demain à 20 H
dans un bar. Par contre, j'ai bien peur qu'il soit surveillé, maintenant. Mais t'inquiète pas, je vais arranger une
redirection sécurisée vers un autre lieu."

POI se contente d'acquiescer de la tête.

" La sécurité physique, c'est pas mon rayon. Tu décides et je soutiens. "